Les fleurs roses du papier peint d’Audrey Debuysscher

Auto-édité

Sortie le 26/06/2017

Note : 4/5

Mildred est une petite fille solitaire. On la croit étrange, on la traite de bizarre. Elle parle peu, parait dans son monde… C’est tout simplement parce qu’elle s’imagine loin de cette vie sur écran, où lire et créer ne sont plus des passe temps autorisés. Gilda, sa grand-mère, est son dernier espoir…

Lire, c’est communier avec le passé, avec tout ce qui a été, c’est comprendre et développer l’empathie et la générosité, pour nous, lire, c’était comme respirer.

Sans savoir à quoi m’attendre, j’ai commencé ce roman plutôt tranquillement. Au fil des pages, les mots sont devenus une belle mélodie.
L’auteur ne nous donne aucun détail sur l’époque et les raisons qui ont poussé le monde à vivre à travers des tablettes et des bracelets électroniques, mais on ne peut que partager la détresse de Mildred quand on la prive de ses livres. Cette enfant s’évade du quotidien et laisse vagabonder son esprit au milieu des mots de grands écrivains. On sent tout l’amour et le bonheur qu’elle éprouve avec ces livres, cachés entre ses poupées de petite fille.
On s’attache au personnage rocambolesque de la grand-mère et on la remercie de croire encore en la puissance des mots, et de transmettre leur force pour que ces petits-enfants deviennent des adultes réfléchis et aimants.

Quand on regarde par le trou de la serrure, l’innocence peut y être aspirée et il est impossible de rembobiner.

Ce roman est une ode à la lecture, à l’enfance et à la nécessité de vivre entouré de bons romans !

ce roman me permet de valider un des items de la couleur rose de mon challenge Lire en couleurs