L’île d’Elles de Romuald Giulivo
Editions Anne Carrière
Sortie le 10/01/2020
Note : 3.5/5
Prisonniers d’une île aux allures paradisiaques, trois jeunes amis font la difficile découverte de la vie d’adulte. Nanni lutte contre les blessures du passé, l’absence de ce père qui pèse tant sur ses jours. Ugo organise sa vie autour de sa fuite d’une île et d’une vie dont il ne veut plus. Sofia, la plus mystérieuse et silencieuse, attend de retrouver ses parents et de respirer l’air des grandes aventures scientifiques. De ce trio naîtra des histoires d’amour, d’amitié, de fidélité et de mensonges, mais surtout de rêves qui se brisent et d’espoirs envolés…
Peut-être ne devrait-on jamais rencontrer les gens qui comptent, les gens qui vous donnent la force d’espérer. Non pour épargner nos rêves, mais pour continuer d’ignorer que l’on n’a en vérité pas grand-chose à leur dire.
C’est tout d’abord la couverture de ce premier roman de Romuald Giulivo qui m’a attiré. Cette image simple, enfantine, m’a interpellé. Et j’ai finalement découvert une histoire prenante, des personnages attachants et une écriture toute en finesse…
Je me suis totalement laissée emporter sur cette île, sa chaleur étouffante, ses routes sinueuses. Une île volcanique qui reflète parfaitement les états d’âme des personnages en errance.
Ils sont jeunes, ils sont beaux, ils ont tout pour eux… Pourtant, ils ont chacun des vides à combler, des places à trouver et des rêves à réaliser. Ils se laissent envahir par des sentiments puissants et déstabilisants et chacun aura beaucoup de mal à reprendre le souffle nécessaire à un retour au calme.
Bien que je sois encore jeune, je savais que les femmes avaient toujours le sale rôle, que sans elles le monde serait condamné à l’immobilisme, à la lâcheté et à un éternel recommencement.
Au milieu des secrets et des silences se cache une écriture fine et poétique. Romuald Giulivo a réussi dans ce premier roman à décrire tout aussi bien une île et ses paysages, ses ambiances, que des personnages torturés et attachants. Qu’on soit au volant d’une décapotable ou au bord de la piscine de la villa de luxe de Nanni, c’est la chaleur du volcan et la lenteur des jours d’été qui nous entourent et nous entraînent…
Un grand merci à NetGalley et aux Editions Anne Carrière pour leur confiance…
Une très belle critique. ☺️😘
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Merci !!! Je n’ai pas mis 4/5 car j’aurais aimé quelques pages de plus 😉
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Je te rejoins, la couverture est intrigante tout comme le titre « L’île d’elles ».. c’est beau tout comme ta chronique sur ce dernier. Merci ! 🙂
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Merci Frédéric… c’est un premier roman bluffant !! 😉
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Pour retrouver la chaleur et le farniente des jours d’été.
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C’est ça !! En un peu plus pesant tout de même !! 😉
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[…] Si tu pouvais aller où tu veux, où irais-tu ? : L’île d’Elles de Romuald Giulivo […]
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