
Sept gingembres de Christophe Perruchas
Editions du Rouergue
Sortie le 19/08/2020
Note : 2.5/5
Antoine a 43 ans, il est directeur général dans une belle agence de publicité. Il aime ce qu’il fait, à Paris, cette ville dans laquelle il se rend au bureau à vélo. A la maison aussi, tout est à son bonheur : sa femme, son pilier depuis 20 ans, et leur deux enfants. Mais sa vie n’est pas aussi lisse. Véritable prédateur sexuel, il aime les femmes, les dominer, qu’elles lui appartiennent… Les forcer aussi, parfois. Et ces petits jeux malsains vont causer sa chute…
Christophe Perruchas n’a pas choisi la simplicité pour son premier roman. Mettre ses lecteurs dans la peau de cet homme est plutôt inconfortable et dérangeant. Évoluer dans cet univers dangereux et sombre n’est pas des plus plaisant…
Mais l’auteur a sacrément du talent ! Parce qu’on ne lâche pas le livre, on s’attend au pire mais on s’étonne tout de même de cette chute.
Le roman est court. L’auteur ne s’épuise pas à nous décortiquer l’âme et la pathologie d’Antoine. Pas de jugement, quelques détails salaces histoire qu’on le déteste vraiment…
Et puis ces courts intermèdes. Ceux qui montrent l’autre facette de ce prédateur, de ce père et mari aimant… Loin d’atténuer notre dégoût, ce portrait est encore plus glaçant. Car Antoine, finalement, peut être n’importe qui…
Merci aux 68 premières fois de m’avoir fait découvrir cette lecture vers laquelle, c’est sûr, je ne serais jamais allée seule…
#16-22 Sélection 2021 des 68 premières fois

En lisant ton billet, je me dis que ceux que l’on nomme les monstres de perversité ne le porte pas sur leur visage….
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