
Le cerf-volant de Laëtitia Colombani
Editions Grasset
Sortie le 09/06/2021
Note : 4/5
Quand elle arrive en Inde, Léna ne cherche pas à fuir le drame qui l’a terrasse. Elle veut juste changer de ciel, de repères, et ne plus penser à François où qu’elle pose son regard. Loin des paysages de magasine, elle va rencontrer des gens malmenés eux aussi par la vie, et entrer en collision avec une culture qui n’accorde que peu de valeur à l’éducation des enfants. Léna va se heurter à la pauvreté et aux familles vivant dans une immense précarité. Que vient-elle faire ici ? Qui l’appelle ? Qui pourrait la sauver ?
Une main tendue, à d’autres mains liées.
Poignant, émouvant, touchant… Mais aussi révoltant, injuste et inacceptable… Ce que raconte Laëtitia Colombani dans son roman le cerf-volant a tous ces qualificatifs à la fois.
On suit donc Léna, une enseignante française qui décide de quitter sa maison, son collège, ses amis pour se ressourcer. On comprend qu’il est arrivé quelque chose de grave… Au point de vouloir changer le moindre repère, la moindre image.
Mais dès son arrivée en Inde, Léna comprend que ce n’est pas de vacances dont elle a besoin. Sa nature reprend le dessus et elle se lance dans un grand projet. Touchée par le sort des enfants, et surtout des petites filles, elle décide de leur offrir le seul moyen à sa disposition pour leur assurer un peu de liberté : l’éducation.
L’auteur vise juste. Elle a les mots pour décrire ce village et ces familles pauvres, le sort des Intouchables et cette pauvreté qui emprisonne.
Même si l’aventure de Léna paraît se finir un peu facilement, on se trouve face à des solitudes et des blessures inavouables. Les coutumes ancestrales perdurent et la vie passe, imperturbable… Mais parfois, la lumière éclaire de sa douceur un lieu protégé, les rires des enfants et leurs espoirs en de jours meilleurs…
Elles sont là, toutes les trois, entamées mais en vie. Trois combattantes, trois rescapées, trois guerrières. Chacune a traversé l’enfer et lui a survécu.
Merci à NetGalley et aux Éditions Grasset pour leur confiance.
Il ne ressemble pas à son précédent : La tresse ?
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L’auteur dénonce aussi des injustices mais l’histoire et la forme n’ont rien à voir. Après, la plume de l’auteur est tout à fait reconnaissable je te l’accorde 😉
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J’ai adoré La Tresse, les thèmes m’avaient interpelé et beaucoup plu.
J’aimerais bien lire le nouveau roman de l’auteure.
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Ah oui j’avais beaucoup aimé la Tresse moi aussi !
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[…] Ton moyen de transport préféré : Le cerf-volant […]
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