
Saint Jacques de Bénédicte Belpois
Editions Gallimard
Sortie le 08/04/2021
Note : 4/5
Là-haut, dans la maison qu’elle vient d’hériter de sa mère, Paloma découvre son histoire. Des tensions familiales, de la froideur de Camille, du mystère de sa naissance, un à un les voiles tombent. Et c’est aux pieds des montagnes cévenoles qu’elle va enfin recommencer à vivre…
Je découvre l’auteur avec son second roman. Et c’est pour moi une réussite, une envie d’encore.
Des les premières lignes, les premiers mots, on ressent de la tendresse pour Paloma. Cette femme seule a connu le grand amour, celui qu’on espère, qu’on attend, qu’on chérit. Un amour d’autant plus fort que Paloma ne connaît pas son père et entretient avec sa mère une relation plutôt froide, rigide, stricte.
De cette véritable passion est née Olympe, dite Pimpon. Mais le bonheur n’a pas duré… Mais Paloma reste forte et courageuse pour sa fille.
J’avais mis mes pas dans ceux d’un père inconnu à défaut de pouvoir les mettre dans ceux d’une mère aimante.
Ces débuts pourraient ressembler à un roman à l’eau de rose. Mais détrompez-vous. Sous son petit air fragile et mignon, Bénédicte Belpois écrit avec beaucoup de pudeur et de justesse sur cet instinct maternel qu’on dit souvent inné mais qui ne l’est pas toujours. Sur tout ce qu’il entraîne de blessant, de douloureux quand il n’est pas protecteur et enveloppant.
Et puis l’auteur aborde aussi la transmission. Celle qui se fait à travers mots, et celle qui se devine dans les silences… Non vraiment, détrompez-vous, on est très loin du petit air léger qu’on croyait entrevoir entre les lignes…
Laissez-vous vous bercer par les confidences de Paloma. Ressentez avec elle la joie des petits bonheurs simples, les sentiments sincères qui réchauffent, le goût d’un petit déjeuner aux pieds des montagnes… Chérissez avec simplicité ce qui vous rend heureux…
On ne perçoit pas consciemment comment certaines personnes vous manquent avant de les connaître, on devine juste, une fois qu’on les a rencontrées, qu’on ne pourra plus jamais vivre sans elles.
Un immense merci, une fois encore, aux 68 premières fois pour cette découverte…
Un livre plaisant mais qui ne m’a pas autant séduite que Suiza !
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C’est ce que beaucoup me disent !! Je vais y remédier très vite 😁
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Je n’ai jamais lu cette auteure, mais tu me donnes envie de découvrir Saint Jacques. Merci pour ce partage.💖
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Oh merci !! C’est une très belle lecture, empreinte de douceur et de réconfort…
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J’ai aimé mais je garde aussi une nette préférence pour Suiza.
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Il va devenir urgent que je le découvre alors !! 😁
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A lire ton billet, on sent que tu as aimé cette lecture.
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Oui c’est une très jolie découverte !!
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