Les enfants véritables de Thibault Bérard

Les enfants véritables de Thibault Bérard

Éditions de l’Observatoire

Sortie le 7 avril 2021

Note : 4/5


Cléo est amoureuse de Théo. Théo est le père de Simon et Camille. Sarah est l’ange parti trop tôt. De ces cinq âmes sensibles, fonceuses, artistes, prévoyantes et généreuses éclot une famille au grand cœur. Même s’il n’est pas toujours simple de trouver sa place, de laisser de l’espace à l’autre, de vivre avec les blessures du passé ou d’accepter ses peurs, chacun peut compter sur une épaule solide, une main tendue, une oreille attentive. Cette confiance en l’avenir et en l’amour qui les unit rendent la vie plus lumineuse…

J’avais fermé les dernières pages du premier roman de Thibault Bérard les larmes plein les yeux. Il avait réussi, avec ses mots, à faire jaillir ce trop plein d’émotions.
C’est donc avec beaucoup de tendresse que je suis partie une nouvelle fois à la rencontre de ses personnages.

Même si la lecture de Il est juste que les forts soient frappés n’est pas nécessaire pour aimer Les enfants véritables, retrouver Théo et Cléo a une saveur différente quand on connaît leur histoire.

Une fois encore, on est bercé par leurs petites voix, celles qui se glissent doucement à notre oreille pour nous parler de vie, d’amour, de courage.
Une fois encore c’est avec le ton juste, des mots qui sonnent, qui chantent, que Thibault Bérard nous offre sa petite mélodie fragile et sincère de nos vies.

Il est souvent question de places dans ce roman. Celle qu’on cherche, celle qu’on perd, celle qu’on nous attache. La notre, en tant que lecteur, est plutôt douce et apaisante. Il suffit de se laisser porter et de laisser le charme opérer…

Merci aux 68 premières fois pour ces pages hors du temps, ces mots lumineux et cette histoire qui viendra éclairer mes nuits sombres…